Philippines – novembre / décembre 2022 (Par Anthony B.)

Mardi 22 novembre 2022, un groupe de 16 valeureux adhérents PAEC se réunissent les uns après les autres à Amsterdam Schiphol. C’est parti pour un vol de 16h en direction de Manille, avec un arrêt sans sortie à Bangkok.

Après un voyage sans encombre, nonobstant de nouvelles galères de bagages égarés à Amsterdam pour notre président Romain (décidément), arrivée le mercredi 23 novembre au soir dans la capitale philippine sur l’île principale de Luçon, où nous nous en empressons de rejoindre le Belmont Hotel Manila, dont on peut saluer au passage les belles prestations générales ; un hôtel très pratique par ailleurs, situé à proximité immédiate de l’aéroport.

Pour la première partie de notre séjour, repos et acclimatation sont au programme de ce jeudi 24 novembre, avec au choix :

  • Farniente autour de la piscine du toit terrasse, incluant un jacuzzi dont on a cru que Romain ne sortirait plus 😊;
  • Visite de Manille intra-muros à l’aide de Grab, l’application locale équivalente à notre Uber (merci à Michael et Ben pour le tuyau) ;
  • Ou pour les plus téméraires, dont votre serviteur qui découvrait l’Asie pour la première fois, balade à pied pour explorer les quartiers populaires environnants, grouillant de monde, de chiens errants, de pittoresques mini-bus Jeepney qui arborent fièrement leurs chromes kitchs, et de peu rassurants Tricycles évoquant les Tuk Tuk thaïlandais en version plus… précaire !

Parcourir les rues de Pasay City, ce quartier de Manille où nous nous trouvions, c’est explorer un assemblage hétéroclite de gratte-ciels américains dernier cri plantés juste à côté de bicoques bancales, colorées mais faîtes de bric et de broc, s’inviter furtivement dans un mariage catholique au cœur d’une grosse église au style un peu « toc », zigzaguer dans une circulation cauchemardesque, parmi des commerces en tous genres aux odeurs « variables », passer sous les câbles électriques suspendus de manière chaotique au-dessus de nos têtes… Pas de doute, nous sommes bien en Asie du sud-est !

A toutes fins utiles, je précise que pour tout voyageur européen gay, à plus forte raison ceux que l’on peut raisonnablement classer dans les catégories « bears » et/ou « daddys » (les concernés se reconnaîtront), vous êtes invités à vous connecter à Grindr lors d’une visite à Manille : popularité et boost d’ego garantis !

En fin d’après-midi, il est temps pour nous de reprendre l’avion en direction de l’archipel des Visayas, et plus précisément l’île de Negros et sa capitale Dumaguete, que nous n’aurons pas le temps d’explorer. Arrivés de nuit, des minibus nous emmènent à Dauin, notre destination finale, après une petite heure de trajet au confort tout relatif.

Le village-vacances Atlantis Dumaguete Resort nous ouvre alors ses portes, avec ses bungalows très confortables, son restaurant en bord de mer, sa plage de sable noir, son personnel hyper accueillant, sa végétation tropicale luxuriante et ses infrastructures de plongée pratiques et bien conçues.

Notre voyage ayant été reporté à 2 reprises (cause COVID), nous étions censés bénéficier d’un geste commercial avec plongées offertes au centre ; il aura fallu un petit coup de négociation de nos encadrants pour rappeler ceci à nos hôtes…

Ce petit couac évacué, 2 plongées nous ont été proposées le vendredi 25 novembre, depuis de grands trimarans en bois typiques. Une étape bienvenue pour réadapter les plongeurs occasionnels, bien que la visibilité ne fût pas des meilleures sur les sites « Dauin North » et « House Reef ».

Dauin est cependant réputé pour être le paradis des débonnaires, balourds mais néanmoins adorables poissons-crapauds, que nous avons rencontrés dans toutes leurs variétés de tailles et de couleurs, accompagnés notamment de tortues marines et autres membres de la faune corallienne habituelle, dont des raies pastenagues et des poissons-crocodiles. La journée se terminait par un bon repas, sur fond d’un orage au large, à la beauté électrique…

Le lendemain samedi 26 novembre, une plongée supplémentaire était proposée, à nouveau sur le site de « House Reef », mais j’ai préféré pour ma part explorer la jungle et les villages environnants, avec une fois encore, bicoques, tricycles, commerces bouis-bouis, zébus, chèvres, moutons et plages paradisiaques. Et parce qu’on n’est jamais assez reposés, le reste de la journée fût consacré à profiter de la très jolie piscine du Resort, et pour la plupart d’entre nous, à aller se faire « poupouiller » par les talentueuses masseuses du spa.

Ce soir-là, c’était enfin le moment tant attendu : réunion-briefing de la croisière qui nous attendait, rencontre avec les membres de l’équipage, et embarquement à bord de l’Atlantis Azores, le yacht élégant et imposant qui allait devenir notre demeure flottante pour la semaine à venir. Il se murmure que certains ont toujours du mal à se remettre de leurs émotions à la suite de leur rencontre avec notre divemaster, le beau et viril Cipooz, au charme indopacifique indéniable 😉 !

Nous nous installons dans nos cabines, la première nuit à bord se fera en navigation, traversant la mer de Cebu en direction de l’île de Cabilao, que nous rejoignons au petit matin du dimanche 27 novembre. C’est parti pour un programme quotidien chargé, avec 4 plongées et 5 repas. Votre mission si vous l’acceptez : plonger – manger – dormir !

Le site de « Lighthouse Point » fût une belle plongée classique incluant tortues de mer, murènes, anémones et poissons-clowns, coraux, gorgones et éponges en tout genre, et autres poissons-chats rayés. Le site suivant, « Fallen Tree Point », nous proposait une plongée dérivante le long d’un tombant vertigineux, qui nous a apporté son lot de sensations fortes dans un panorama spectaculaire.

Encore un peu de navigation pendant la pause déjeuner pour rejoindre un autre versant de l’île de Cabilao, le site de « Talisay Point » aux récifs peuplés de poissons-cochers, poissons-perroquets, castagnoles, nano-crevettes et du nudibranche à foison. Sur le site de « Cambaquiz », les plus chanceux ont pu rencontrer la jolie mais dangereuse pieuvre à anneaux bleus, parmi les poissons-soldats, les crabes de toutes tailles, les rascasses volantes ou les poissons-papillons.

Mémo personnel : pour la prochaine fois, penser à investir dans un masque adapté à ma vue, juste histoire de pouvoir voir autre chose qu’un grain de riz quand on me montre le soi-disant magnifique hippocampe-pygmée !!!

Nouvelle navigation nocturne, les noctambules aperçoivent au large la 2ème ville du pays, Cebu, et ses lumières depuis le pont supérieur… Le lundi 28 novembre, nous arrivons sur un îlot inhabité, « Gato Island », un site réputé pour ses requins de récifs pointe blanche et ses serpents de mer, le furtif tricot rayé, qu’effectivement nous avons tous deux rencontrés avec bonheur sur le site de « Cathedral », à la topographie torturée et extrêmement photogénique, malgré une visibilité assez moyenne. Sur le site suivant, « The Tunnel », nous nous improvisions plongeurs pseudos-spéléologues, traversant un large et long tunnel, à la rencontre d’une faune fixée là-encore très riche et variée, certains ayant même eu la chance d’apercevoir un joli requin-bambou.

Nous reprenons la mer en direction de l’île de Malapascua, où un divemaster local rejoint notre équipage pour nous aider à mieux repérer la micro-faune du site « Quillamo », à la topographie extrêmement plate, quelque peu ennuyeuse visuellement, mais peuplée d’oursins, de concombres et d’étoiles de mer, d’hippocampes, de micro-seiches et de poissons-pégases. Plus tard, sur le site de « Lighthouse », c’est l’heure de notre plongée nocturne, à la recherche du superbe et timide poisson mandarin, une plongée mémorable où notre équipe s’est montrée quelque peu dissipée, les palanquées se perdant et se reconstituant à l’aide de nos sympathiques, patients et fort heureusement très compétents guides Dennis et Orville !

Le mardi 29 novembre fut sans conteste le point culminant de notre séjour. Sur le site de « Kimud Shoal », 2 plongées exigeantes nous attendaient, mais pour quelle récompense… Par 25 m de profondeur, devant lutter contre le courant tout en limitant au maximum notre consommation d’air, nos mouvements, tendant d’étouffer au maximum le moindre bruit… Nous avons eu la chance de rencontrer les intimidants mais ô combien gracieux requins-renards, à la robe quasi-métallique.

Les mots manquent pour décrire l’émotion et le merveilleux de cette rencontre avec 5 ou 6 magnifiques spécimens de 3 à 5 m de long. A mon sens ces 2 plongées justifiaient à elles-seules ce voyage. Un instant rare et magique.

Des souvenirs pleins les yeux, nous reprenons la mer en direction du paradisiaque îlot « Capitancilo Islet », pour 2 très jolies plongées sur les sites « Capitancilo » et « Lighthouse », l’une verticale et l’autre plane, dans de véritables jardins sous-marins aux multiples couleurs, peuplés d’anthias, de rougets, de labres, de poissons-trompettes et de poissons-anges empereurs, avec aussi de chatoyantes squilles, les mantes religieuses des mers aux couleurs bigarrées.

Encore une navigation nocturne pour rejoindre au matin du mercredi 30 novembre l’île de Balicasag, son eau turquoise et sa plage de sable blanc. Sur le site de « Cathedral », une nouvelle plongée dérivante le long d’un immense tombant nous a permis de vivre un autre très beau moment de plongée, tombant nez-à-nez avec d’abord un énorme banc de bécunes, puis aussi et surtout avec un banc encore plus important de carangues, une « big surprise » largement évoquée au préalable par Cipooz notre guide, titillant notre curiosité.

Sur le site « Diver’s Haven », un tombant tout aussi impressionnant, mais sans courant cette fois-ci, un platax jouait au chat et à la souris avec certains d’entre nous, tandis que d’autres affrontaient un poulpe téméraire, et que d’autres encore apercevaient de furtives anguilles jardinières, avant de remonter tous ensemble sur un banc de sable accompagnés d’énormes tortues, vertes et/ou imbriquées.

En fin de plongée, une tempête tropicale s’abattait sur nous, la pluie piquant nos visages sur le Zodiac retour… Sur une mer quelque peu agitée, nous rejoindrons malgré tout un troisième site, « Sanctuary ». Ici les conditions météo nous ont offert une plongée lugubre à la luminosité crépusculaire, quasi-nocturne, mais aussi une nouvelle confrontation avec un autre banc de carangues (ou le même ?), qui nous ont littéralement entouré par milliers avant de disparaître dans les profondeurs.

A la remontée, le temps ne s’améliorant pas, la 4ème plongée du jour fût annulée, le capitaine de notre yacht l’Atlantis Azores décidant de partir sur le site prévu le lendemain matin avant la fin de la journée. A quelque chose malheur est bon, ceci nous a permis de bénéficier d’une nuit sans navigation, un repos bien mérité pour ceux d’entre nous dont la cabine était un peu trop proche de la salle des machines !

Au réveil, ce jeudi 1er décembre, nous découvrons donc l’île de Panglao, stationnant devant sa station balnéaire à la mode. 1ère plongée sur le site « Peak Performance Buoyancy », proposant un nouveau tombant sur une vaste plaine sablonneuse en-dessous, lieu de rencontre notamment du syngnathe zébré et de l’élégant vivaneau de minuit sous sa forme juvénile, infiniment plus jolie que sa banale forme adulte.

Que voulez-vous, pour les vivaneaux comme dans d’autres domaines, certains préfèrent les petits jeunes ! Tous les goûts sont dans la nature n’est-ce-pas ?

Le 2ème site, « Kalipayan », proposait une vaste et singulière plaine de sable immaculé, parsemée de patates coralliennes, mais aussi d’étranges structures artificielles, sorte de sapins de Noël ratés ou de poteaux électriques endommagés, peuplé d’un grand nombre de poissons blancs se fondant dans leur environnement, accompagnés de poissons-coffres, blennies, gobies, poissons-rasoirs ou poissons-vaches.

2 plongées supplémentaires étaient proposées l’après-midi sur des sites environnants, mais votre serviteur ne peut pas vous en parler puisque j’avais choisi l’alternative d’une excursion à terre. Mes camarades m’ont cependant montré des photos du singulier poisson-fantôme arlequin, de corail spiralé, et autres tuniciers colorés…

Accompagné de Daniel, j’embarque donc sur un Zodiac pour rejoindre la terre ferme sous la supervision de Dennis, l’un de nos dive masters ; cette excursion initialement prévue pour une journée entière fût réduite à une demi-journée, faute d’un nombre suffisant de participants, nous privant notamment de pouvoir découvrir la formation géologique de « Chocolate Hills ». Nous avons néanmoins passé un très agréable moment – je remercie d’ailleurs mon camarade pour ses nombreuses photos prises pour moi en fin de journée quand ma batterie m’a fait défaut ^^

Après un bref aperçu du front de mer de Panglao, envahi de touristes, de boutiques souvenirs et de restaurants en bord de plage, nous prenons place dans un 4×4 pour traverser l’île du même nom, et rejoindre l’île de Bohol, ces 2 îles étant reliées par 2 ponts. Nous rejoignons les hauteurs en traversant un paysage alternant jungle, rizières et petits villages, avec leurs maisons visayennes traditionnelles en bois typiques.

Au « Philippine Tarsier Sanctuary », nous rencontrons l’adorable tarsier, menacé d’extinction, petit primate évoquant à la fois E.T., Yoda et les Gremlins ! Dans la ville de Loboc, nous découvrons depuis un pont enjambant la rivière du même nom de sympathiques et bruyants bateaux proposant des déjeuners-croisières au touristes, tandis qu’une chorale d’enfants se tenait dans la très jolie église voisine, un bâtiment d’ailleurs candidat pour une classification au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Au très mal entretenu et miteux « Xzootic Animal Park », nous avons pu prendre quelques clichés « sensations », portant sur nos épaules d’énormes pythons, dont certains albinos, avant de déplorer les conditions de captivité de leurs singes, perroquets, crocodiles ou papillons. Après un bref arrêt au village de Baclayon, abritant une nouvelle très jolie église, nous terminons ce petit tour avec une immersion dans la folie urbaine de Tagbilaran, la capitale de l’île, et notamment son centre commercial célébrant un Noël tropical de manière tonitruante ! Notre visite complétée, nous rejoignons nos compères plongeurs sur le bateau pour une soirée barbecue gargantuesque, au cas où nous n’aurions pas assez mangé pendant notre séjour, sait-on jamais !!!

Si la rencontre avec le mythique requin-renard était sans aucun conteste le point fort de notre croisière, la plongée suivante allait constituer le clou du spectacle. Après une dernière nuit de navigation, l’Atantlis Azorès mouille à présent devant l’île de Cebu, sur le fameux site « Oslob », en ce matin du vendredi 2 novembre.

Malgré une mauvaise visibilité, nous vivons un nouvel instant irréel en compagnie de 6 requins- baleines de 5 à 8 m de long, dans une valse hors du temps avec ces mastodontes majestueux. D’aucun se sont même fait quelques frayeurs, surpris par ces géants qui surgissaient parfois soudainement dans notre dos ou au-dessus de nos têtes, quand d’autres devaient gentiment repousser les queues de ces paisibles filtreurs de plancton pour éviter de se faire assommer ! L’un des juvéniles de ce groupe de requins nous a même raccompagné jusqu’à la surface, à notre insu, chatouillant le bout de nos palmes alors que nous venions de percer, comme pour nous dire au revoir alors que nous prolongions ainsi le plaisir de contempler cette magnifique créature…

Et comme si cette journée n’était pas assez magique, nous rejoignons ensuite l’îlot Sumilon, scénographique à souhait mais envahi de touristes qui viennent visiblement pour une excursion « barbecue sur la plage » à la journée. C’est dans cet environnement paradisiaque, sur le site de « Barracuda Point », que nous découvrions peut-être le lieu le plus esthétique de notre séjour : une véritable plongée aquarium, survolant une vaste plaine de toutes les couleurs, un jardin de corail sous-marin à n’en plus finir, foisonnant de petits poissons par milliers, dans une eau cristalline, apercevant des requins pointes noires sous nos pieds… Balistes, demoiselles, poissons porc-épic, poulpes et tortues formaient un ballet d’adieu des plus réussis. Certains prétendent même avoir croisé un très rare spécimen de Serge à perruque !

L’avion nous attendant le lendemain, cette seconde plongée du jour sera la dernière. Notre navire retourne à son point de départ, le temps d’une après-midi de farniente en mer, allouée au séchage du matériel et au rangement des valises…

Retour au village-vacances de Dauin pour un dernier dîner, suivi d’une dernière nuit sur le bateau, et le samedi 3 novembre, c’est l’heure de dire au revoir aux membres de notre équipage. Bus transfert vers l’aéroport de Dumaguete, et retour à Manille le temps d’un vol d’1h30 insupportable, la faute à un gamin hystérique dont la mère refusait qu’il s’asseye sur ses genoux. Fatigués, notre groupe se sépare, la plupart retournant à Amsterdam dans la foulée, tandis que Daniel choisissait de prolonger son séjour de 4 jours à la découverte du nord de l’île de Luçon.

Pour ma part, je suis retourné au Belmont Hôtel pour 2 jours d’exploration de Manille et des ses environs, avec sa marina, son centre-ville historique, et une excursion d’une journée dans la région de Tagatay, dans un décor vallonné et ponctué de champs d’ananas, avec un arrêt au marché de Kaybagal, immense marché de fruits et de viandes, une visite du musée du puzzle « Puzzle Mansion », et une ascension vers le temple-hôtel inachevé « Palace in the Sky ». Ce dernier fût construit pour accueillir le président Reagan à l’occasion d’une visite… annulée, et offre un joli panorama sur le lac volcanique Taal, aux abords duquel je terminais ma visite par un déjeuner en terrasse sur le petit port de Talisay.

Ce voyage était pour ma part ma toute première expérience de croisière-plongée ; mais de l’avis de l’ensemble de mes camarades plus aguerris, la qualité des prestations et du service à bord de l’Atlantis Azores figure parmi les meilleures.

La gastronomie est excellente, et presque trop abondante, les cabines sont confortables, l’agencement du bateau plaisant, notre matériel était toujours prêt, l’équipage hyper disponible, les plongées variées, l’encadrement professionnel : c’est à l’unanimité que le groupe souhaite donc réinscrire cette destination au programme des futurs voyages PAEC !

Un immense merci à Denis et à nos encadrants : vous nous avez fait vivre encore une fois une expérience inoubliable. De même, nous repensons avec amitié et bonne humeur aux membres de l’équipage, Cipooz, Orville, Dennis, le capitaine, le chef Alex, et tous les autres, tellement joviaux, tellement serviables, tellement drôles, tellement sympathiques !

Nous nous souviendrons longtemps de leurs cris de joie quand nous remontions sur le bateau après chaque plongée ! On a qu’une envie, y retourner pour les entendre hurler une nouvelle fois :

WELCOME BACK !!!