Carnet de voyage du Galapagos – Novembre 2017 Par Pascal D.
Première approche pour beaucoup, retour aux sources pour quelques-uns, les Galapagos n’ont pas fini de fasciner, que ce soit sur terre ou en mer ! Ce chapelet d’îles et d’ilots à plus de 1000 km des côtes équatoriennes, abrite une diversité de faune et de flore, amenée par le vent et les courants, qui se sont adaptées dans des conditions souvent difficiles. Sur terre, 3 visites : – Île de San Cristobal. Le Centre d’Interprétation à Puerto Baquerizo Moreno présente d’une manière assez didactique la formation des îles, la faune terrestre et l’histoire des îles habitées. Petit cours de botanique dispensé également par notre guide, (en écho à la théorie de l’évolution des espèces de Charles Darwin, qu’il a échafaudée à partir de ses observations pendant 5 années passées aux Galapagos), sur l’évolution des cactus aux conditions sur les différentes îles : épines dures, épines souples, tronc à écorce pour certains et pas pour d’autres, etc. – Île de Seymour. A la découverte de la faune terrestre (otaries à fourrure, otaries californiennes, fous à patte bleues, frégates magnifiques, iguanes terrestres et iguanes marins) et la flore (palo santo, cactus, …) – Île de Santa Cruz. A la découverte des fameuses tortues terrestres géantes des Galapagos dans leur milieu naturel, sur les hauteurs de l’île, avec également visite de tunnels de lave .et un dîner en ville à Puerto Ayora Le mot le plus fréquent entendu à terre : ENDEMIQUE NB : Le touriste est maintenant également une espèce endémique aux Galapagos quoiqu’aussi pélagique… En mer : Les eaux de cet immense parc national protégé regorgent de vie sous-marine, comme beaucoup d’îles isolées du Pacifique mais la variété y est remarquable car ici cohabitent des espèces des mers chaudes et des mers froides. C’est un festival, notamment sur les îles du nord, Wolf et Darwin, dès qu’on met le masque dans l’eau (requin baleine, baleine à bosse, baleines pilotes, requins Galapagos, requins soyeux, requins pointe blanche, requins pointe noire, requins marteaux -même s’ils étaient en moins grand nombre qu’à l’habitude ; merci à la pleine lune d’avoir amené des courants plus froids qu’à l’accoutumée sur la première partie de la croisière, bancs de carangues raies mantas, mobula, raies aigles, raies marbrées, raies pastenagues, thons, tazards, bancs de barracudas, dauphins, poisson lune ainsi que toute la petite faune des récifs, auquel on ajoutera le corail noir(qui a la particularité de ne pas avoir de concrétion en dur pour se protéger)…sans oublier les petites incursions acrobatiques des otaries sous l’eau. Plongées dérivantes, la plupart du temps ; bateau confortable avec un équipage sympathique et toujours à l’écoute pour réparer ou bricoler le matériel défaillant, avec une mention spéciale pour les marins des pangas, toujours au fait de nos bulles pendant les plongées ! La remarque la plus fréquente entendue sur le bateau avant les plongées (surtout en début de croisière) : « – t’as pas un plomb en plus à me passer ? » (Eh oui, le Pacifique, c’est très salé). On y retourne quand ? PAEC y retournera très probablement, sans doute pas avant 5 ans, car les belles destinations sont nombreuses dans les quelques années à venir… A voir : The Galapagos affair (de Daniel Gellet et Dayna Goldfine) A lire : Les îles enchantées (d’Herman Melville) A feuilleter : Merveilleuses îles Galapagos (de Tui de Roy)