Colombie : Une aventure inoubliable

Pour mon premier voyage avec l’association, c’est la Colombie que nous avons été amenés à découvrir.

Un voyage reporté depuis 2 ans à cause du Covid, qui aura fait suer Denis tant l’organisation était à s’arracher les cheveux de par tous les vols intramuros à organiser (une dizaine de vols), les informations concernant la qualité des routes à récolter pour les transports en van privatif, nos guides de palanquée à booker etc.
Merci encore à toi Denis, pour ton incroyable investissement sur cette destination !
Afin de donner une idée des différents mouvements que nous avons effectués, voici une carte de la Colombie qui les résume grossièrement :

CARTE COLOMBIE

Un voyage qui aura permis d’associer le plaisir insondable de la plongée à la joie procurée par la découverte d’un nouveau pays, de sa culture et de ses paysages multiples et variés qui se divisent entre des panoramas montagneux : Bogota, la capitale s’élève à 2600 mètres d’altitudes, Medellin 1495m…

Des horizons maritimes qui s’opposent : Le Pacifique et son océan capricieux qui se contraste à l’aspect majestueux des Caraïbes;
Et ses régions plates sur Sud Est que nous n’avons pas pu découvrir car jugées dangereuses

Jour 1 : Atterrissage et apéro à Bogota

Notre président Romain, Alexandre alias Lapin, Notre Vice-Président Denis, Jean-Marc, Pascal (Pascalou), le passionné Serge, Fabien la Grande Duchesse de Normandie et moi-même, atterrissons à Bogota.
Bogota : une ville de haute montagne qui jouit d’un climat tempéré pouvant être très frais en soirée.

Après avoir déposé nos valises dans nos chambres respectives a l’hôtel Mercure du quartier gay de la capitale, nous décidons de partir diner non loin d’ici dans un petit restaurant décoré avec de faux bananiers, donnant un peu l’impression d’être sous les tropiques.

L’apéro avant tout, ce fut l’occasion d’un moment de convivialité qui m’aura permis de découvrir la passion immodérée que porte notre président pour les chemises aux motifs « petits poissons »

Repus, nous repartons à notre hôtel pour nous reposer de ce long voyage.

Jour 2 : Brunch, visite culturelle et apéro

Le lendemain matin, nous allons bruncher à quelques centaines de mètres de l’hôtel dans un magnifique restaurant soigneusement décoré en bois, ou pour seulement 8 euros par personnes, nous bénéficions d’un petit déjeuner très copieux : Des crêpes biens garnies, de l’excellent chocolat chaud, des salades de fruits, des smoothies… C’est là que je réalise que mon pouvoir d’achat est multiplié par 20 par rapport à Paris, le salaire moyen Colombien étant de 300 euros.

L’après-midi, nous visitons le musée de l’Or qui présente une somptueuse collection d’objets préhispaniques (bijoux, statuettes, outils…) et qui retrace l’histoire de la métallurgie et de l’orfèvrerie Colombienne.
Un musée saisissant qui nous fait comprendre toute la symbolique cachée derrière ce métal précieux, emblème du soleil et de pouvoir pour les élites politiques et religieuses de l’époque.

Le soir, après un apéro dans la suite « vice présidentielle » de Denis au dernier étage de l’hôtel, une partie d’entre nous décide d’aller diner à l’extérieur, tandis que moi, Fabien et quelques autres membres restons à l’hôtel car la journée du lendemain s’avèrera fatigante.

Jour 3 : Une journée mouvementée

Après un réveil difficile à 4h du matin, nous rencontrons Francis, dernier membre de notre groupe qui était déjà là depuis quelques jours.
Encore endormi, nous partons pour l’aéroport de Bogota en direction de Cali avec un changement pour Guapi. Objectif Gorgona Island, notre première destination de plongées !
Nous profitons de notre escale à Cali pour nous délester de nos bagages à Sebastian (notre futur super guide entre Cali et Pereira) afin que notre vol Cali-Guapi, Guapi-Cali se passe sans encombre.

Il les déposera chez la maman de Leonardo, notre extraordinaire guide de palanquée à Gorgona Island qui s’avère être aussi un excellent apnéiste.
Nous embarquons ensuite dans un avion à hélices qui nous transportera jusqu’à Guapi. Arrivés à Guapi, nous récupérons nos bagages dans le hall et découvrons, en traversant la ville à bord d’un tuk tuk nous emmenant aux quais, un village qui s’oppose totalement à Bogota…

Ici la misère est visible partout notamment au bord de la mangrove ou des habitations vétustes faites en bois, permettent à de nombreux habitants du village de se loger dans des conditions difficiles.
S’en suit une traversée d’une heure et demie en bateau à moteur nous faisant pénétrer dans une foisonnante mangrove qui se jette dans l’océan pacifique pour rejoindre l’ile de la Gorgone.

A peine débarqués sur l’ile que nous nous faisons fouiller nos valises par des militaires Colombiens.
Ici, pas d’alcool n’y de cigarettes afin de ne pas provoquer de potentiels incendies dans ce parc national hautement protégé. Nous comprenons avec tristesse que les apéros seront en stand-by pendant quelques jours.
Par chance, ils ne sont pas tombés sur mon gode en fouillant ma valise… Je m’étais pourtant préparé à esquisser un large sourire au militaire qui tomberait dessus. Déçu.

« Là, les vacances commencent vraiment ! » (référence à Fabien, la Grande Duchesse de Normandie, qui, tout en rigolant, n’a cessé de répéter cette phrase à chaque fois que nous avons changé d’endroit pendant ce séjour)
En effet, les vacances ont vraiment commencé à Gorgona.
Nous découvrons une ile à la végétation luxuriante, protégée par des dizaines de militaires qui font des rondes afin que la zone ne devienne pas une escale pour les narcotrafiquants.

De petits singes capucins chapardeurs de fruits se promènent tranquillement sur l’ile et sur le toit de nos habitations. Logements que nous partageons en binôme et dans lesquels nous pouvons enfin déposer nos affaires après cette longue journée de transports.

En ce qui me concerne, j’ai partagé ma chambre avec Fabien. Chambre qui m’a fortement rappelé celle de l’UCPA en Martinique à Saint Pierre en 2011, là ou j’ai passé mon niveau 1 de plongée sous-marine : Pas d’eau chaude, pas de clim, pas de ventilateur, pas de Wifi. Un retour à la préhistoire. Seul vestige de la civilisation, quelques mètres carrés ou l’on pouvait capter internet, mais dont le débit si faible, ferait passer les connections des années 2000 pour de la fibre optique.

Nous embarquons pour Remanso.
Le soleil commence doucement à se coucher et Pascalou sera mon protecteur sur ces plongées.
A la surprise générale, il n’y a pas d’échelle sur notre bateau. Un calvaire que devront supporter les plus forts d’entre nous car la remontée se fait uniquement via une traction de grand sportif.
Nous descendons en bascule arrière pour rejoindre Leonardo notre guide de palanquée.
Après quelques réglages sous-marins concernant la répartition de mes poids effectués d’une main de maitre par Pascalou, je peux enfin profiter de mes premières bulles en compagnie du groupe.
Malheureusement, cette plongée en fin de journée, ne nous offre pas une visibilité extraordinaire.
Seulement 3 lampes torches pour l’ensemble de notre groupe. Les fonds marins s’obscurcissent au fil des minutes.
Un léger courant remu le sable ce qui n’arrange en rien la découverte de ce spot.
Heureusement, Leonardo qui connait parfaitement les lieux, nous guide quand même vers des endroits où nous pouvons observer des murènes, mais je suis dans l’incapacité totale de donner les noms des poissons qui nous entourent tellement il fait sombre…
Après environ 50 minutes, nous remontons sur le bateau car le diner nous attend.

Au menu : Une soupe en entrée, du poisson grillé, une banane plantain, des légumes et du riz.
Nous sommes bel et bien à Koh Lanta et l’apéro nous manque déjà ! Pour reprendre l’expression de Pascalou : « Il faut manger du riz pour bien faire caca ! »
A croire que son souhait aura été exhaussé car du riz, on va en bouffer pendant ce séjour Colombien !

Épuisé de cette journée, nous ne tardons pas à rentrer dans nos chambres pour nous coucher.

Jour 4 : Du courant, beaucoup de courant et des bulles

Un levé à 6h30 suivi d’une bonne douche bien froide. Rien de tel pour se réveiller le matin !
7h : le petit déjeuner est prêt !
A la fin de celui-ci, la cuisinière nous demande ce que l’on veut manger pour ce midi : ”¿Pescado asado o pollo?” (Poisson grillé ou poulet?)
L’espagnol et moi faisant deux, je pensais qu’elle nous proposait la suite ce à quoi j’ai répondu ne plus avoir faim… Fou rire général là encore… Décidément ça promet ces vacances !
8h, nous embarquons direction TIburonera avec l’espoir que la visibilité soit bonne car la nuit fut très calme.
Espoir de courte durée car cette première plongée de la journée a offert une visibilité quasi nulle, responsable de la perte de la moitié de la palanquée qui aura du remonter jusqu’au bateau au bout de seulement 7 minutes.
Par chance, je suis dans le bon groupe en compagnie de Leonardo, Francis, Serge et Pascalou. Cette plongée est difficile car on doit se laisser porter par le courant avant de nous accrocher aux rochers pour rejoindre une crevasse dans laquelle le courant est encore plus puissant.
Crevasse que nous devons remonter en nous accrochant aux parois rocheuses pour finalement atteindre une petite grotte dans laquelle se cachent deux requins à pointe blanche.
C’est leur maison et nous sommes à 1 mètre d’eux !
Mais le courant, trop puissant, ne nous permet pas de les observer longtemps et nous sommes obligés de remonter jusqu’au bateau ou le reste du groupe nous attend depuis 40 minutes.
Pascalou nous félicite Francis et moi car cette plongée n’était pas de notre niveau. Merci Pascalou !

Nous partons ensuite manger de la noix de coco sur une petite plage exotique ou se déverse un petit ruisseau dans le pacifique et ou des centaines de Bernard l’ermite font tranquillement leur petite vie sous les cocotiers.

Nos bouteilles rechargées et requinqués, nous repartons pour la même plongée afin de permettre à ceux qui n’étaient pas présent sur la première d’observer cette fameuse grotte.
Malheureusement, bien que la visibilité se soit légèrement améliorée pendant notre pause, elle est toujours désastreuse.
Le courant, quant à lui, s’est grandement accentué.
S’accrocher aux rochers est devenu très difficile et moi et Pascalou nous blessons aux mains.
La consommation de notre air part à grande vitesse !
Nous avons quand même pu observer des murènes et une raie sur le chemin.
Arrivée à la crevasse, seul Jean Marc réussi à rejoindre la grotte aux requins et à revenir. Un vrai pro notre Jean Marc !
La palanquée s’est ensuite éclatée dans tous les sens à cause du courant.
Je suis récupéré par Leonardo qui me remonte avec son détendeur de secours car, projeté par le courant, je n’arrivais pas à rejoindre le groupe malgré de forts coups de palme qui m’auront fait consommer presque toute mon air. Je faisais littéralement du surplace en palmant comme un forcené !
Remontés, épuisés et blessés, nous repartons sur l’ile pour déjeuner et nous soigner.
Sur le retour, un bonheur inespéré jaillit hors de l’eau : Un banc de dauphin a seulement quelques dizaines de mètres du bateau ! Une belle récompense après cette matinée sous-marine infernale. A croire que les dauphins ont compris notre souffrance en nous offrant cette danse.

Au menu : Une soupe en entrée, du poisson grillé, une banane plantain, des légumes et du riz.
A table nous débriefons de cette matinée chaotique. J’apprends que s’il y a beaucoup de courant, il est préférable de s’accrocher à un Denis plutôt qu’à un rocher.
J’ai bien retenu la leçon et j’ai promis à Denis que je l’agripperai si un jour nous faisons de nouveau face à de tels courants ensemble !

Notre 3eme plongée aura lieu à 16h30 après une petite sieste bien méritée.

Pour cette troisième plongée nous partons pour El Planchon, un spot plus calme que les précédents, mais dont la visibilité reste toujours très mauvaise.
Nous pourrons tout de même observer une grosse tortue verte cachée dans une petite épave, d’innombrables murènes dont certaines sont enroulées autour de petits rochers au fond de l’eau, des bancs de barracudas, de bonites, de sars tambour et de multiples pomacanthus et holocanthus.
Une plongée reposante après les deux précédentes ! A la remontée, notre Jean Marc se hissera sur le bateau avec l’élégance d’une sirène s’échouant sur une plage. Un bon moment de fou rire là encore !

Comble de cette journée, au retour, nous apprenons que notre cher Président Romain s’est cassé une côte en remontant sur le bateau. On espère qu’il y aura une échelle pour nos plongées prévues aux caraïbes!

Après avoir dégusté une soupe, du poisson grillé, une banane plantain et du riz en guise de diner dans une convivialité habituelle, nous partons nous coucher éclatés par cette journée riche en sensations fortes.

Pendant la nuit, une pluie tropicale rafraichira l’atmosphère lourde de nos chambres, mais une poussée de fièvre m’empêchera de dormir.

Jour 5 : A la recherche de la montagne perdue

Heureusement, le lendemain matin, Romain à la gentillesse de me donner des antibiotiques. Il a tout sur lui notre Romain ! Une vraie trousse de secours !!!
Si je pouvais, je mettrai un Romain dans ma valise à chaque fois que je pars en vacances ! Malheureusement, tant que les bagages en soute seront limités à 23kg, ce ne sera pas possible…
Étant dans l’incapacité de plonger ce jour-là, je suis resté sagement dans ma chambre en attendant le retour du groupe.
C’est notre Président Romain qui se chargera de me prendre des notes concernant cette journée.

Note de Romain :
« La mission de cette nouvelle matinée de plongée est de trouver la montagne ! Le site de plongée Montagna3 qui est situé de l’autre côté de l’ile de Gorgona. Un site sec, interdit à la plongée mais pour lequel Leonardo a obtenu une dérogation expresse pour nous… Ca doit être superbe !
Petit GPS manuel en main, nous partons… Après une courte navigation, l’ile est petite, nous arrivons au site supposé sec et Leonardo se mets à l’eau en apnée pour assurer la plongée. 10 min de recherche… Ca n’est pas là, on se déplace… nouvelle immersion en free dive… Ce n’est toujours pas là ! Troisième tentative, la montagne est localisée !

Nous nous mettons à l’eau et descendons-en suivant le mouillage…28 m…
Pas de Montagna 3 ! Nous remontons sur le bateau… Nouvelle recherche puis nouvelle immersion du guide : Pas de Montagna 3.

Nous changeons de site pour Montagna 2, sec situé près de Montagna 3 et à l’évidence plus aisé a localiser. La plongée est effectivement superbe ! 28m, foison de bans de Lutjans, Kasmira, de barracuda et de bonites. Murènes vertes et murènes jaunes, certaines en pleine eau. Deux petits requins nourrice côte à côte, tortue, pomacanthus en pagaille et surtout des pans de gorgones colorées jaunes, violettes et rouge alternant avec des gorgona mollis s’agitant dans le courant.

Pause d’entre deux plongées sur playa El Coral, une plage de sable blanc bordée de cocotiers comme Robinson Crusoé n’en a probablement jamais vue.
Assis sur des bois flottés nous mangeons sandwichs et bananes et sacrifions une noix de coco trouvée sur la plage. L’ile faisant partie d’un des 59 parcs naturels de Colombie, riche en biodiversité, elle est particulièrement étudiée par des chercheurs en biologie qui ont construit une petite baraque, plutôt abandonnée, près d’une source d’eau arrangée en douche ou nous rafraichissons et désaltérons d’eau pure.
Sensation d’être naufragés, seuls au monde…

Pendant ce temps l’équipage est reparti au centre de plongée remplir les blocs et vérifier les coordonnées GPS de cette foutue Montagna 3 (qui d’ailleurs n’est indiquée sur aucune carte..). Nouvelles immersions d’Alberto à la recherche de la montagne perdue, qui le restera, mais cette recherche nous permettra d’assister, tout proche de la plage au saut de baleines a bosses trahies par leur souffle au-dessus des flots. Plus loin des dauphins jouent…

Finalement la seconde immersion aura lieu sur le site Montagna 1, assez semblable et proche du site précédant dans une calme dérivante. Nous devrons donc revenir à Gorgona pour découvrir Montagna 3, véritable Arlésienne sous-marine ! »

L’après-midi je retrouve l’équipe émerveillée par cette matinée de plongée.
Ce fut leur plus belle plongée a Gorgona et je n’ai pas eu la chance d’y participer à cause de cette foutue fièvre !
Après un déjeuner à base de soupe, de poisson grillé, de banane plantain et de riz, nous nous donnons rendez-vous a 16h pour une visite culturelle de la fameuse prison de l’ile de la gorgone.

Ouverte en 1960 et fermée en 1984 sous la pression des défenseurs des droits de l’homme mais aussi des scientifiques et des écologistes soucieux de protéger ce petit paradis dont 70% de la végétation fut dévastée au fil des années. Elle aura abrité les pires criminelles de l’histoire Colombienne dans d’affreuses conditions. Le bagne ayant été construit sur le modèle des camps Nazis.

Ici c’était chacun pour soi et les serpents les plus dangereux du monde rodaient au sein même de l’établissement.
Des milliers de prisonniers s’entassaient les uns sur les autres et les gardes, corrompus, s’autorisaient aux trafics d’alcools, de drogues, à la prostitution et à la pratique de la torture sur leurs bagnards.
L’une des punitions les plus abjectes de cette prison consistait à enfermer les prisonniers dans des trous creusés dans la terre ou seul la tête dépassait et ou aucun mouvement n’était possible.
Une goutte d’eau tombait régulièrement sur leur crane de manière à ce qu’ils ne puissent pas dormir.
L’eau des averses mélangée à leurs excréments faisait que ces derniers pouvaient remonter jusqu’au cou et cela durait plusieurs jours… Ou jusqu’à leur mort…
Un tourment comparable à la « torture du tonneau » aussi appelée « scaphisme » qui fut pratiquée au moyen âge.
Les prisonniers devenaient ainsi fous et s’entretuaient à la moindre occasion.
Une anecdote raconte que l’un des prisonniers qui survécu à ce lieu, était un boulanger qui gardait secrète la recette de son excellent pain afin que personne ne puisse lui prendre sa place.

Aujourd’hui il ne reste de cette prison que des murs dévorés par une végétation ayant repris ses droits. De la mousse, des racines et des lianes recouvrent désormais les vestiges de ce lieu maudit ou règne une atmosphère négative.

Au retour c’est un véritable déluge qui s’abat sur nous. Je n’avais jamais vu ça !
La crainte de ne pas pouvoir rentrer en bateau pour prendre notre vol Guapi-Cali du lendemain matin s’installe.

Après avoir mangé une soupe, du poulet, une banane plantain et du riz, nous partons rejoindre nos chambres sous cette averse qui ne veut cesser.

Jour 6 : Visite de Cali, Arrivée à Salento et retour des apéros !

Heureusement, pendant la nuit, la tempête s’est apaisée.
Nous pouvons donc prendre nos affaires pour quitter cette magnifique ile qui oppose l’enfer au paradis et dont les souvenirs resteront à jamais gravés dans nos cœurs de plongeurs.
Les militaires refouillent nos valises mais n’ont toujours pas trouvé mon charmant objet. Double déception.
Arrivés à l’aéroport de Guapi, nous embarquons pour Cali.
Nous y retrouvons Sebastian, notre guide pour ces prochains jours et récupérons nos surplus de bagages chez l’adorable maman de Leonardo.
Le transport s’effectuant désormais dans un mini van très confort jusqu’à Pereira

Nous débutons par une visite ponctuelle de Cali en nous arrêtant en haut de la colline qui domine la ville, nous offrant une superbe vue sur l’ensemble de la métropole.

Nous partons ensuite non loin de là pour déjeuner dans un petit restaurant sur deux étages faisant le coin d’une rue. Par chance nous bénéficions de la plus grande salle à l’étage supérieure et déjeunons autour d’une magnifique table qui recouvre l’intégralité de la pièce. A croire que le restaurant nous attendait.
ENFIN LE RETOUR DE L’APERO !!!
Ca nous avait manqué ! Et que ça fait du bien de pouvoir manger autre chose que du poisson grillé et du riz !!
Un véritable retour au monde moderne !!!

Le ventre plein, nous repartons dans notre van pour un long trajet en direction de Salento.

Nous y arrivons le soir et découvrons un petit village bariolé typiquement colombien ou tout semble s’agglomérer autour de la place centrale décorée de palmiers, de buissons et ou des stands de vendeurs de fruits frais entourent ce petit carré bien mignon.
Un village coloré et détendu perché dans les montagnes colombiennes.

Nous déposons nos bagages dans l’hôtel « La posada de la Plaza » en face de la place, qui bien que petit, offre beaucoup plus de confort que celui de Gorgona.

Après une bonne douche bien chaude qui nous fait grandement du bien (« Là, les vacances commencent vraiment ! »), on se rejoint dans un petit restaurant, lui aussi situé sur la place centrale, pour y prendre notre traditionnel apéro et diner chaleureusement en compagnie de la patronne, qui, assise derrière notre table, manage son équipe sans lever ses fesses de sa chaise.
Une vraie magicienne !

Jour 7 : Randonnée dans la vallée de Cocora. Détente dans les thermales de Santa Rosa et arrivée à Pereira

Réveil a 6h.
Fabien et moi sommes les premiers à aller prendre notre petit déjeuner. Tout était fermé mis à part un petit café restaurant dans une rue adjacente à la place.
Décoré avec des papillons multicolores sur toutes les surfaces recouvrables, nous nous sommes demandé si nous n’allions pas en avoir un dans notre assiette.
Fort heureusement, ce fut des œufs brouillés, du fromage et du chocolat chaud. Ouf…
Ayant encore faim, nous poursuivons sur les bancs de la place centrale en achetant 2 jus d’orange pressés et de la mangue bien fraiche coupée en tranche. Un vrai délice ! Puis, par crainte de sentir l’œuf pourri à cause des thermales prévues dans l’après-midi, nous décidons d’acheter des lingettes et des serviettes jetables dans une petite superette proche de notre hôtel.

Il est 9h, nous déposons nos valises dans le minibus pour partir en direction de la Vallée de Cocora du parc national Los Nevados.

A peine nous descendons du van que nous découvrons une vallée montagneuse verdoyante recouverte d’innombrables majestueux palmiers de cire qui semblent flirter avec les nuages…
Un paysage de carte postale incontournable si on traverse le secteur en véhicule.
Nous y dégustons un café dans une cabane en bois installée au début de la vallée avant de nous y aventurer, d’un pas motivé.

Faute de temps, nous ne pouvons malheureusement pas faire l’intégralité de la randonnée dont la boucle fait plus de 15km et redescendons une fois en haut de la montagne qui domine la zone de notre arrivée

Cette petite balade aura aussi été l’occasion de rencontrer des animaux, dont un en particulier :

Le nouvel ami de Denis.
Comme quoi « l’Amour est dans le pré » !

Le midi nous arrivons à Filandia, un petit village proche de la vallée qui ressemble comme deux gouttes d’eau à Salento.
Nous déjeunons sur la terrasse d’un magnifique petit restaurant qui offre une splendide vue dégagée sur les hauteurs. Un déjeuner dans les nuages qui est bien évidemment accompagné de fabuleux cocktails pour l’apéro !

Nous partons ensuite en direction des sources thermales de Santa Rosa.
Le chemin pour y accéder est chaotique et parsemé de bosses et autres joyeusetés d’une route mal entretenue. Sur place, je crois avoir oublié mon maillot à Gorgona. J’ai donc dû mettre un maillot de bain de secours un peu trop sexy pour l’occasion, acheté Au-Dessous d’Apollon à Paris… Denis se moque de moi en me disant que j’ai plus de de mal à uriner en public que de montrer mes fesses. Ce qui n’est pas faux…

Le cadre des thermales est splendide ! Des cascades et une nature tropicale entourent ces sources naturellement chaudes ou s’écoule une magnifique rivière. Un autre paysage de carte postale dont le seul défaut est son influence de touristes qui fait que l’on manque de place dans les bassins.

Contrairement à ce que Fabien et moi pensions, il n’y a aucune odeur d’œuf pourri.
On ressort de là, tous propres, épuisés par cette baignade relaxante et cette journée mouvementée

Nous reprenons ensuite le van en direction du « Luxury Hotel » de Peireira, dans lequel nous passons une nuit avant de nous envoler pour Medellin

Jour 9 : Décollage pour Medellin et apéro dans la montagne


Le lendemain matin, nous partons pour l’aéroport en direction de Medellin.
Au moment de passer les bagages, le mini porte clé « couteau suisse » de Romain n’est pas accepté par la sécurité alors qu’il a fait de nombreux voyages sans n’avoir jamais eu aucun problème avec celui-ci. Notre Président hausse la voix exprimant son incompréhension. Il sera embarqué une demi-heure par la police et recevra la somme faramineuse de 5 euros d’amende pour cet acte de rébellion.

Nous arrivons à Medellin à l’hôtel Ibis, y déposons nos valises et faisons la connaissance de deux amis Colombiens de Denis.
Nous partons ensuite en direction du restaurant « Waira » en prenant des taxis par groupe de 3.
Denis nous explique que tous les taxis connaissent ce restaurant… Tous… Sauf celui que Pascalou, Fabien et moi-même prenons bien évidemment !
Le taxi driver ne connaissant pas la route, Pascalou doit le guider avec son GPS mais aucun de nous ne parle espagnol dans la voiture. Nous ne maitrisons que 3 mots :
« A la derecha » « A la izquierda » « Aqui » (« A droite » « A gauche » « ici ») 3 mots que répète Pascalou tout le long du trajet avec un accent bien bien français.
Un pur moment de fou rire de plus de 30 minutes. Même notre chauffeur ne peut s’empêcher de rigoler.
Nous passons par les petites routes des montagnes de Medellin.
Notre chauffeur doit prendre de l’élan pour pouvoir grimper ces pentes qui font presque 90 degrés.
Ce n’est pas rassurant du tout !
Nous manquons ensuite de tomber dans un énorme trou avant de nous faire asperger par une bouche à incendie car nous avons nos fenêtres ouvertes.
Mais comme il fait chaud, ça nous rafraichi et accentue encore plus ces moments de rigolade que nous vivons. Arrivés, nous remercions le chauffeur en lui donnant un généreux pourboire pour cette aventure inoubliable.
Dans le restaurant, les serveurs nous disent qu’il n’y a aucun groupe de français ici.
L’incompréhension est totale car nous sommes partis en dernier de l’hôtel et qu’on a vraiment eu du mal à venir jusqu’ici en taxi.
Après plusieurs minutes, on croit ne pas être au bon endroit. L’incroyable guide Pascalou se serait trompé ?
Les serveurs ne nous aident pas non plus, refusant de nous prêter leur téléphone pour que l’on puisse utiliser Google trad afin de nous faire comprendre.
Nous nous installerons finalement en terrasse en buvant chacun 3 cocktails à la fraise biens mérités.

Le restaurant situé dans les hauteurs de Medellin offre une vue incroyable sur la ville et ses montagnes. Ce qui fait que même si on pense s’être trompé d’emplacement, on ne regrette pas d’être là. Fort heureusement, 15 minutes plus tard, les autres membres du groupe arrivent. Soulagement !
Nous reprenons des cocktails et déjeunons une bonne partie de l’après-midi sur cette magnifique terrasse qui domine la ville.

En fin d’après-midi, nous décidons de partir car le temps se couvre et qu’il commence à faire froid.
Denis, qui a déjà son taxi, part en premier.
Nous demandons à la réception de nous en appeler.
Après 30 minutes d’attente, un premier taxi arrive. Nous laissons Romain le prendre, privilège de président oblige.
Quant au notre, il arrivera avec 2h de retard !
Une attente interminable pendant laquelle la tempête se lèvera et ou le vent soufflera nous faisant mourir de froid.
Pascalou, Fabien et moi n’en pouvons plus ! On commence même à douter du fait qu’ils aient appelé un taxi ! Les serveurs commencent à plier bagage…
Finalement notre taxi arrive bel et bien mais la descente se fait lentement à cause de la pluie.
Nous nous manifesterons à l’hôtel après plus d’une heure de transport.
Épuisé par cette fin de journée dans le froid et avec plus de 2h30 de retard sur reste de l’équipe, nous irons nous coucher plutôt que de les rejoindre au restaurant.

Jour 10 : Visite de La Piedra del Penol et de Guatapé


Le lendemain nous partons en direction de La Piedra Del Penol.

Haute de 220 m et située à côté du village de Guatapé, ce n’est pas moins de 740 marches que nous devons grimper pour atteindre son sommet. Lapin et Romain décident de rester en bas tandis que le reste du groupe se donne pour objectif de monter ce monument national.
C’est sous un soleil de plomb que nous y arrivons mais ça en valait vraiment la peine ! Une vue imprenable de plusieurs kilomètres sur le lac Del Penol s’offre à nous. Là encore, un vrai paysage de carte postale s’affiche sous nos yeux.

La descente étant aussi longue que la montée, nous retrouvons Romain et lapin qui nous attendent sagement en terrasse un verre à la main.

Nous partons ensuite déjeuner à Guatapé, un petit village proche. Je ne saurais comparer Guatapé autrement que par une « explosion de couleur ».
Ici chaque maison est plus colorée que sa voisine et toutes ont l’histoire de leur propriétaire de dessinée sur leur façade.
Des fleurs pour un ancien fleuriste, des poissons pour un ancien pécheur… Un village « livre pour enfant » ou chaque bâtisse a quelque chose à raconter.

Nous restons dans ce village atypique une bonne partie de l’après-midi le temps de prendre un autre verre avant de repartir pour Medellin terminer la soirée

Jour 11 : Visite de Medellin, décollage pour San Andres et Coco loco


Après un petit déjeuner copieux dans le restaurant de l’hôtel, une partie du groupe décide d’occuper sa matinée en recherchant un lavomatique. Tandis que moi et Fabien en profitons pour découvrir les œuvres de l’artiste Colombien Fernando Botero exposées dans le centre-ville.

Une chose est sûre, quelque chose ne tourne pas « rond » chez Botero… et chez Fabien non plus d’ailleurs ! (rires)

Nous rentrons à l’hôtel à 13h pour partir à l’aéroport de Medellin en direction de San Andres dans les Caraïbes. Nous allons enfin bientôt pouvoir regoutter aux joies de la plongée !

Nous arrivons à destination la nuit tombée puis marchons non loin de l’aéroport dans un restaurant en bord de mer dont la carte nous proposera le fameux cocktail « Coco loco », typique des caraïbes, qui est un mélange à base de rhum et de lait de coco.
N’y une n’y deux, nous choisissons majoritairement ce cocktail pour l’apéro !
L
e diner terminé et après un deuxième coco loco, nous appelons un taxi pour partir à l’autre bout de l’ile rejoindre l’hôtel Buconos, lieu de nos futures plongées qui est détenu par le papa de Leonardo.

Jour 12 : Plongées à San Andres, apéro et annonce d’un ouragan


Ce douzième jour signe le retour des plongées. 3 immersions sont prévues aujourd’hui pour notre plus grand bonheur et ce sera Serge mon protecteur sur les prochaines!

Il est 8h, nous déposons nos équipements dans un Pick Up qui ira les emmener au bateau avant de revenir nous chercher.

Nous découvrons qu’il n’y a toujours pas d’échelle au grand malheur de Romain et de sa côte cassée…
Pour la première plongée de la journée, nous commençons par le spot « Los Dedos de Morgan »
Une plongée de 55 minutes ou nous descendons vers 10-15 mètres de profondeurs pour observer de jolis jardins coraliens lumineux entourés de poissons anges, de poissons perroquets et dans lesquelles se cachent des crabes, des langoustes et des murènes. Une belle immersion ou la visibilité est bonne.
Nul besoin de préciser que la mer des Caraïbes est quand même beaucoup plus calme que le pacifique!

Nous enchainons à 11h sur le spot « El barco hundido » La visibilité est toujours bonne. Cette plongée à 10-12m de fond, nous fait découvrir une gigantesque épave d’un navire commercial devenu le refuge des poissons tropicaux du coin.

Nous rentrons à l’hôtel pour déjeuner et nous reposer avant d’attaquer la dernière plongée de la journée a 17h sur le spot « Cantil Buconos Velerito » situé à une trentaine de mètres de l’hôtel en descendant une échelle entre des rochers.
Une plongée reposante à la visibilité excellente qui descend vers 15-20m dans une ferme de coraux ou des poissons lion, des tétrodons étoilés, des crabes, des langoustes, des murènes, des raies pastenagues et autres poissons multicolores vivent paisiblement. Serge l’observateur apercevra un requin dormant dans un récif que le flash de lapin viendra ennuyer. Sur le chemin du retour nous croisons 2 poissons chauve-souris exhibitionnistes en plein accouplement !

Le soir, nous perdons notre réservation dans le restaurant que Denis nous avait prévu initialement car nos taxis arrivent avec beaucoup de retard.
Nous repartons donc en direction de Huespedes, le restaurant de la veille à côté de l’aéroport, ou nous reprenons des cocos loco pour l’apéro.
A table, Denis nous informe avec tristesse, qu’il y a de fortes chances pour que nous ne puissions pas partir pour Providencia à cause d’un ouragan qui mettrait en péril nos vols de retours en nous faisant rater notre correspondance pour Paris.
Nous décidons donc, à contre cœur, de rester à San Andres car le risque de devoir repayer nos billets d’avion est trop élevé. Seul Pascalou et Francis décident d’y aller car ils ne sont pas soumis aux mêmes retours que nous.

Jour 13 : Plongées, Apéro et début de la tempête


Le matin, nous repartons dans notre pick-up pour 2 plongées. Nous débutons par le spot « Blue Hole » sur une mer houleuse. Une plongée surprenante à 20-25m de profondeur avec une bonne visibilité qui nous amène jusqu’à un gigantesque trou bleu dont la descente semble se jeter directement dans les abysses.
Sur les parois, de nombreuses murènes sont observables ainsi que des langoustes.

Nous poursuivons notre matinée sous-marine sur le site « West Point ».

Cette dernière plongée de la journée est de loin la plus belle de toutes celles que nous avons faites jusqu’à présent dans les caraïbes.
La visibilité est excellente, des bancs de poissons multicolores jaillissent dans tous les sens. Un véritable aquarium ou nous nous laissons porter pour simplement admirer toute la beauté du paysage marin!
Après une heure, nous remontons avec des étoiles de mer plein les yeux. On veut y retourner !

Nous rentrons déjeuner à l’hôtel Buconos et partons en milieu d’après-midi dans la zone rurale de San Andres afin de nous renseigner sur l’hôtel dans lequel nous allons devoir loger pendant l’ouragan.
Malheureusement l’hôtel Casablanca prévu pour la dernière nuit à San Andres est complet et nous nous rabattons sur l’hôtel Portofino qui nous fait une très mauvaise impression à l’accueil. Nous aurions dû nous écouter et prendre le temps d’en trouver un autre…

En fin d’après-midi, nous organisons notre apéro rituel en bord de mer. Le ciel commence à se couvrir et le vent se lève. La tempête tant redoutée approche!

Nous allons ensuite diner dans le restaurant prévu la veille par Denis dont la carte est essentiellement constituée de fruits de mer.
Après manger, nous disons aurevoir à Francis et Pascalou qui partiront tôt le lendemain matin pour prendre leur vol en direction de Providencia.

Jour 14 : retour a « Cantil Buconos Velerito », la ferme de coraux


2 plongées sont prévues aujourd’hui sur le même spot situé devant l’hôtel Buconos.
La visibilité est très bonne bien que le temps soit pluvieux. Denis sera mon protecteur sur ces dernières plongées.
Nous avançons une dizaine de minutes au-dessus du sable blanc pour rejoindre la gigantesque ferme de coraux que nous avions déjà visité 2 jours auparavant. Nous verrons aussi une petite épave posée au milieu du sable blanc et Fabien réussira à la perfection son lancer de parachute grâce aux conseils avisés de notre expert Serge.

Au retour, nous recevons des photos de Pascalou et Francis qui sont bien arrivés sur l’ile de Providencia et leurs plongées semblent magnifiques!
Des requins ont tournoyés autour d’eux faisant peur à Francis ! Nous sommes content pour eux mais on continu de penser que le risque de rater notre correspondance était trop élevé pour quelques belles plongées à Providencia.
Peut-être que cela nous fera revenir dans le secteur afin de pouvoir profiter d’avantage des caraïbes. Un prochain voyage PAEC?!

Jour 15 : Plongées dans la ferme de coraux (encore)


Étant coincé à l’hôtel Buconos, nous sommes obligés de devoir refaire le même spot qui se trouve en face de l’hôtel.
Peu de différence avec les plongées d’hier si ce n’est que nous avons un nouveau guide et que le temps est orageux. La visibilité reste cependant très bonne pour les conditions météo.
Sur cette première plongée notre guide avancera beaucoup trop vite pour le groupe ce qui fait que nous rentrons énervés et à bout de souffle car nous n’avons globalement rien vu.
Denis prévient que s’il continu d’aller aussi vite sur la deuxième plongée, il lui arrachera une palme !
Le guide rigole mais comprend.
La deuxième plongée se fera plus doucement mais sans notre président qui n’en peut plus à cause de sa côte cassée… Pauvre Romain. L’endroit étant toujours le même, c’est plus une plongée destinée à faire des bulles qu’autre chose.
Nous observons néanmoins une petite raie pastenague camouflée dans le sable blanc sur le chemin pour rejoindre la ferme des coraux et je m’amuse à me balader un peu partout afin de profiter au maximum de mes dernières bulles en Colombie.

Jour 16 : Départ de Buconos et découverte de l’infernal hôtel Portofino

La tempête est là, nous sentons que l’ouragan approche de plus en plus. Nous préparons nos affaires car le papa de Leonardo ne peut pas nous garder plus longtemps dans son établissement.
Nous aurions dû être à Providencia à la base ce qui fait que nos chambres sont louées par d’autres clients…
Dans l’après-midi, nous partons en direction de la zone rurale de San Andres.
Nos taxis ont encore plus d’une heure de retard, ce qui commence à nous énerver sérieusement.
Nous arrivons en fin d’après-midi à l’hôtel Portofino.
Un hôtel que l’on souhaitera vite oublier…

Jour 17 : Confinement à Portofino

Si l’enfer était un hôtel ce serait l’hôtel Portofino de San Andres.
Sincèrement, je n’ai jamais vu un hôtel aussi nul.
En dehors du fait qu’il n’y a pas de Wifi dans la chambre alors que nous sommes confinés 36h dans celle-ci et que l’eau est froide, le personnel est quant à lui, très désagréable.
Il n’y a absolument aucun service de disponible dans l’hôtel pendant le confinement.
Remplir une bouteille d’eau potable est même interdit! Tout est interdit!!! On ne peut même pas sortir de l’hôtel alors que des gens sont dehors! La nourriture est sans gout sans saveur et ils servent toujours les mêmes plats…
Le comble : la piscine et le bar de l’hôtel sont fermés.
Bref, ce 17eme jour est juste un mauvais souvenir écrasé par la montagne de bons moments que ce voyage nous aura procuré.

Jour 18 : Fin du Confinement, matinée plage, déjeuner au restaurant Coral, retour de Pascalou et hôtel Casablanca

Nous pouvons enfin sortir de ce lieu! Il fait beau, c’est l’occasion de nous changer les idées! Fabien et moi en profitons pour une partir à la plage à 9h et pour faire un peu de shopping.

Nous retrouvons le groupe à midi, heure du check out de Portofino.

Nous changeons d’hôtel en direction de celui que PAEC avait prévu pour la dernière nuit sur l’ile de San Andres : L’hôtel Casablanca.
Nous y déposons nos valises et allons déjeuner au Coral, un magnifique restaurant perché en haut d’un immeuble qui offre une vue à 360 degrés sur San Andres.

A table, au moment de l’apéro et sans l’ombre d’une quelconque pudeur, je demande a Fabien s’il n’aurait pas une place pour mon petit maillot dans son sac en tenant d’un seul doigt ce dernier au-dessus de la table. Il était dans ma poche et me gênait…
Il n’en faudra pas plus pour que Denis réagisse à cela en rigolant de la petite culotte d’Armand : « Tu veux ma petite culotte Fabien ?! » Fou rire général.

Bien que le restaurant ait eu des problèmes d’approvisionnements suite à l’ouragan faisant que j’ai dû m’y reprendre à 3 fois pour choisir une entrée et à 4 pour avoir un plat de disponible en cuisine, nous avons tous extrêmement bien mangé et les assiettes étaient soigneusement présentées.

Nous retournons ensuite à l’hôtel Casablanca récupérer nos valises pour nous y installer.
Autant dire que le standing n’a strictement rien à voir avec l’hôtel Portofino de la veille.
Les chambres sont grandes et biens décorées, les lits sont spacieux, du wifi dans tout l’hôtel et une douche à l’italienne, bien chaude nous comble de bonheur.
« Là, les vacances commencent vraiment ! » ironisera Fabien sous la douche.
Nous profitons de la piscine l’après-midi et retrouvons Francis et Pascalou en fin de journée pour un ultime apéro dinatoire Colombien au Riscal.
A table nous débriefons de ce voyage.
J’apprends que j’ai beaucoup progressé en plongée et ça me fait grandement plaisir.
Denis nous remercie et après quelques cocktails nous rentrons pour profiter de cette dernière nuit ou les souvenirs de ce voyage mémorable jaillissent au couché.

Jour 19 : Matinée à la plage et retour à Paris

Au petit matin nous découvrons un buffet gigantesque incomparable avec le petit déjeuner proposé par l’hôtel Portofino. On se croirait dans le restaurant d’un hôtel 5 étoiles tant les choix sont variés. Un vrai petit déjeuner comme on adore !
Nous profitons de nos derniers moments sur l’ile pour nous réunir sur la plage qui se situe à 20 mètres de l’hôtel puis c’est avec tristesse que nous rentrons préparer nos bagages en vue d’un long retour pour Paris.

Un voyage inoubliable entouré de belles personnes. Je suis heureux d’avoir rejoint l’association PAEC.

Merci à tous d’avoir été présent !